mercredi 11 avril 2012

INDICES : Europe très faible, Espagne en tête

L'installation des indices forts européens (AEX, DAX) au-dessus des niveaux graphiques de départ de la crise de la dette n'aurait-elle été qu'un grossier piège haussier ? Les considérations contrariennes et de liquidité ont-elles été les seules raisons de la remontée des cours sans amélioration fondamentale ?

Le violent reflux constaté depuis 3 semaines peut le laisser à penser, d'autant que ce sont les indices faibles, IBEX en tête, qui ont entraîné les indices forts dans leur chute.

IBEX : cassure des plus bas de l'année. Chute libre de la force relative.


AEX : près de deux mois au-dessus du point de départ de la crise de la dette... pour rien. Une formation élargie a annulé le signal haussier de moyen terme.


DAX : quasiment le même graphique. Installation au-dessus du point de départ de la crise de la dette puis net reflux.











DJ STOXX BANQUES : un triple-creux déclenche généralement un mouvement de fond long et puissant... sauf ici. Le récent mouvement baissier est impulsif : danger, un nouveau retour sur 86,50 sera synonyme de cassure. La nouvelle chute de la force relative précise ce risque.














CONCLUSION :

Les signaux graphiques haussiers de ces dernières semaines (triple creux sur banques, effacement des points de départ de la crise de la dette sur AEX et DAX) semblaient costauds : trois semaines de correction et la chute de l'IBEX ont balayé le scénario optimiste.
L'indice espagnol semble désormais détenir les clefs de la zone euro. Sa configuration graphique sera scrutée avec attention.
CAC : les derniers supports (3250-3360) ont été enfoncés sans véritable opposition. A surveiller l'éventuel changement de polarité des derniers supports.